SNK REBIRTH est un forum basé sur le manga Shingeki No Kyojin. L'intrigue se détache de l'oeuvre originale à partir de l'expédition contre le Titan Féminin. 10 lignes minimum - Rp violent toléré.

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Erwin Smith est accusé du meurtre de Naile Dork, fait sinistre effectué lors de l'investiture du roi. Destitué de son grade et de son poste de commandement, le meneur du corps d'expédition se retrouve derrière les barreaux en attendant son jugement. En plus d'être assignés au sein des murs, le bataillon d'exploration se retrouve maintenant sans commandant (tout comme les brigades) et la risée de l'armée. Une enquête interne est en cours et chaque soldat doit passer sous le peigne fin de la justice afin de prouver son innocence.
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Privés d'oxygène # Irene
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Mer 21 Avr - 21:30

Ce n'était pas comme s'il s'agissait de la première fois où le caporal chef se rendait dans la ville souterraine. Le pas rapide, il foulait ce sol qu'il avait pourtant abandonné au profit du ciel à perte de vue, grimaçant devant la saleté de ce coin sur lequel il ne s'était jamais fait aucune illusion.

La cité souterraine était un monument d'architecture oublié, un projet utopique d'un jour délaissé aux plus pauvres, délaissés et laissés à leur faim et leurs maladies. Chacune de ses respirations ici ne faisait que lui rappeler la vit amère qu'il avait vécue par le passé, le poignet du gamin qui tenta soudainement de lui faire les poches, sa propre condition – il le rejeta sur le côté en lui balançant une pièce sur le front, manquait plus qu'il crève de faim, avant de s'éloigner.

Ce qui devait ressembler à un marché était plutôt un dédale de tentes organisé, une seule couleur transcendant avec le décor, terne et fâcheuse : le gris. Tout était propice à sa mauvaise humeur, de l'odeur de merde qui traînait dans les trottoirs à ces gamins agités s'amusaient comme ils le pouvaient et qui voletaient comme des mouches tant qu'ils le pouvaient encore.

La cité souterraine puait et sur ce, Livaï plissa le nez, résistant à l'idée de fuir, fuir loin d'ici en se retenant de respirer. Non, il fallait bien qu'il reste un peu, au moins le temps de s'assurer que ses amis allaient bien, leur balancer quelques fruits par la fenêtre pour qu'ils ne crèvent pas du scorbut avant de partir comme il était venu.

Une ombre.

Le soldat n'était pas censé se trouver ici, et ne voulait pas non plus causer plus d'ennuis à Erwin (il serait facile de l'accuser de complotisme, si facile, ou même de remonter son passé renégat). Habits civils constitués d'une chemise blanche et d'un pantalon noir, la tête couverte par une cape comme pas mal de gens désirant faire leurs affaires un peu louches en ce milieu, Livaï se déplaçait à sa guise dans cette foule, n'ayant que hâte l'heure où il se retrouverait isolé de tout ce monde, à l'air libre, loin du contact de ces humains qu'il avait parfois envie de frapper jusqu'à ce qu'ils crient.

Grognant, le caporal finit par s'égarer jusqu'à une boutique qui avait pignon sur rue, celle, à sa connaissance du moins, ayant les fruits et légumes les moins pourris. Il grogna, ouvrant la porte et saluant à peine le vendeur. La salle était assez grande, de quoi se servir, un vrai vivier (et sans doute source de jalousies) pour tous les habitants ne pouvant pas se nourrir correctement. Levant les yeux au ciel (ou vers le plafond), il se promit de dépenser un peu plus de sous pour les quelques collègues de Kuchel qui restaient.

Ce n'était pas qu'il était d'humeur généreuse, hein. Et puis pas comme si ces quelques fruits leur permettraient de survivre, c'était si peu, mais l'espoir pouvait faire beaucoup.

S'apprêtant à prendre un panier, trois individus entrèrent et barrèrent soudainement la porte, criant et les menaçant de ce qui semblait être des armes à feu.

Difficile de dire la lassitude intense qui se lut dans les yeux du soldat. À moins que ce ne fut un soupçon d'excitation de se retrouver dans une situation de bagarre ?  Tous ces jours passés à dormir et ne servir à rien dans ce quartier général à la con pour se retrouver ici à devoir agir. Passant une main dans son dos et chopant son couteau avec deux de ses doigts, Livaï se décida toutefois d'attendre.

Un tout petit peu, quelques secondes.

Parfois, le rythme faisait tout. Obéissant aux paroles obscènes de ces preneurs du dimanche, il lâcha la lame qui resta à sa place, et s'accroupit, mains sur sa tête.

Quels bandes de gros débiles.
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Irene Rosenwald
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Jeu 22 Avr - 19:27

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Privés d'oxygène #Liveï

La ville souterraine. Si il fallait décrire ce lieu en deux mots, Irene choisirait sans hésiter les mots "ambitieux" et "minable". C'est plutôt paradoxal car en général quelque chose d'ambitieux peut difficilement devenir minable à moins de se foirer complètement, et c'est visiblement ce qui est arrivé à cet endroit. Une ville bâtie sous terre, creusée directement sous Sina en maintenant ce qui leur sert de toit grâce à d'immense piliers, un seul escalier pour y accéder... L'idée était sûrement d'en faire l'un des lieux les plus sûrs de ce qui reste de l'humanité. Tout le monde a bien fini par comprendre par deux fois que les titans peuvent détruire les murs et passer au travers de ceux-ci mais pour l'instant aucun titan n'a été vu en train de creuser. On pourrait bien être surpris un jour, jusqu'à récemment les murs étaient vus comme des remparts indestructibles mais un titan de soixante mètres et un autre en armure se sont montrée, alors pourquoi pas un titan avec une pelleteuse ? Même si pas grand chose n'en a quelque chose à faire de cette ville souterraine, seul un haussement d'épaules collectif devrait en résulter chez les grandes figures de l'humanité si elle était exterminée. Quoi qu'il en soit, en guise de second paradoxe, on se retrouve avec une ville à la fois à l'abris des titans mais miséreuse et certainement pas à l'abris des maladies et des crimes. Avec tant de criminels qui fourmillent ici, il va de soi que très peu de soldats se portent volontaires pour s'y rendre, que ce soit pour gérer des affaires, faire des contrôles ou même juste surveiller. À tel point que les seules personnes à s'y rendre régulièrement sont les derniers de la classe des brigades spéciales. Les plus mauvais des meilleurs en somme, mais ceux qui, par conséquent, ont bien souvent eu le temps de rouiller en plus de manquer d'entraînement et encore plus d'expérience. C'est d'ailleurs ce qui en a fait un lieu de plus en plus dangereux au fil du temps... Des armes volées à la tire ou dépouillés sur le cadavre de leurs propriétaires, il suffit qu'un soldat se fasse avoir pour que quelqu'un mette la main sur une arme à feu ou même sur un équipement tridimensionnel.

Descendant marche par marche les escaliers la guidant vers cette fameuse ville souterraine dans laquelle elle était postée aujourd'hui, Irene pouvait profiter de la hauteur pour avoir une vue vaste sur celle-ci. Étrangement, avec toutes ces colonnes de roches montant jusqu'au toit, cette architecture ancienne et similaire pour chaque bâtiment ainsi qu'avec ces innombrables lumières parsemées dans tout le souterrain, la soldate trouvait cet endroit magnifique à sa façon. Une beauté éblouissante se mêlant à l'ambiance morose du mode de vie miteux et du fait d'être sous terre... Décidément tout était un paradoxe dans cette ville, ça devrait être son nom. Elle venait ici pour la première fois et si elle n'avait pas été informée par avance des conditions de vies, Irene ne se serait pas doutée une seule seconde qu'il s'agit de l'endroit le plus pouilleux que les murs ont à offrir. Et du coup avec toute ces infos, elle avait bien évidemment demandée à savoir la raison de sa présence en ces lieux. Une ville dangereuse, un manque d'effectifs à cause des derniers événements, le devoir de ne pas envoyer d'autres soldats des brigades spéciales au casse-pipe en perdant des membres et de l'équipement tout en renforçant les criminels... Pour faire simple ils avaient besoin de meilleurs effectifs pour les contrôles d'aujourd'hui et Irene et son escouade étaient libres alors... Roses are red, violets are blue, there's fish in the sea and Irene and son escouade will do the taf des brigades spéciales car l'équation leur semble logique. Ça devait être logique que pour eux mais les ordres sont les ordres, alors voici la raison de la présence d'Irene et son escouade descendant le long onzième escaliers pour rejoindre la ville souterraine pour des vieux contrôles... Faire des contrôles dans la ville souterraine... En y réfléchissant, la femme trouvait ça complètement con, c'est comme si l'objectif des bataillons d'exploration étaient de partir hors des murs pour crier aux titans "C'est pas bien de manger les gens il faut arrêter ça s'fait archi pas !" Contrôler la lie de l'humanité, mettre des amendes à l'incarnation de la misère... Ils vont payer comment, avec des fruits périmés ? Des champignons ? La raison lui échappait mais Irene s'exécutait en pensant à son salaire.

La journée de contrôles la plus mouvementée de toute sa carrière. Elle s'y attendait et ça n'avait pas manqué, les habitants de la ville souterraine étaient beaucoup moins favorables aux contrôles que ceux de la surface qui n'aiment déjà pas énormément ça. En plus de ça, c'est une myriade de tentatives de vol à la tire et même une attaque au couteau qu'elle a essuyée... De quoi renforcer l'idée que personne ne voulait en effet être posté ici et même si elle s'en sortait bien, elle espérait pouvoir laisser volontier ce travail à ses camarades des brigades spéciales. La journée continuait avec des vols à l'étalage, des bagarres... Vraiment difficile de se dire qu'une ville qui semble si paisible peut en réalité être un véritable zoo regroupant encore plus de zbeul qu'à l'extérieur des murs. Manquerait plus qu'un braquage tiens. Ce serait vraiment cocasse que ce soit justement ce qui est en train d'arriver dans une boutique qui tente difficilement de faire son beurre. Ce serait encore plus cocasse si Irene était dedans... Disons qu'il faut bien faire des pauses déjeuner quand on travaille et que dans un environnement si mouvementé, le fait d'apporter son repas ne semblait pas être l'idée la plus fûtée aux yeux de la femme. À tout moment elle se le serait fait voler ou bien il se serait renversé en utilisant son équipement tridimensionnel pour poursuivre quelqu'un. Et bien évidemment, rien de tout ça n'a manqué. Et puis tant qu'à être ici, autant rémunérer ceux qui essaient de s'en sortir en travaillant honnêtement. Séparée des membres de son escouade, la soldate était rentrée dans la première boutique venue puisqu'elle n'a pas vraiment pensée à prendre un petit guide touristique du routard sur les boutiques de cette ville. Elle comptait faire quelques emplettes dans cette boutique qui contrastait pas mal avec l'environnement de par sa propreté, malgré la misère, ses gérants essayaient visiblement de la garder propre en proposant de bons produits et c'est quelque chose d'admirable. Irene allait sûrement y trouver de quoi se nourrir et avec un peu de chance mettre la main sur quelques fruits en bon état pour les refourguer à quelques gosses manquant sacrément de vitamines. Sur les lieux, homme en tablier vert derrière la caisse, quelques clients dans les quelques rayons, un gamin avec une cape en train de regarder les fruits... Ça avait tout l'air d'une boutique relativement tranquille. Du moins jusqu'à ce que trois personnes portant des armes à feu n'investissent les lieux. Disons qu'Irene avait suffisament de bon sens pour reconnaître un braquage. Et même si elle n'était armée que de son équipement tridimensionnel, elle devait forcément agir en commençant à prendre la parole quand ils forçaient tout le monde à s'accroupir dont le gamin. Si ça part en vrille, il y aura de trop lourds dégats.

« Et si on commençait par se calmer ? Vous pensez vraiment que ce gosse est une menace pour vous ? »
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Levi
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Lun 3 Mai - 11:53

En tant normal, Livaï aurait défoncé ces connards. Il leur aurait éclaté la gueule, aurait enfoncé son genou dans leurs côtes de manière à ce qu'ils ne soient plus capables de bouger par la suite, petits tas de chair sanguinolents. Et ce n'était pas comme s'il les méprisait réellement, il était le premier à savoir que pour véritablement vivre dans ce trou qu'étaient les bas-fonds, il fallait au moins une fois s'exercer à quelques bas larcins.

Il était une différence entre le savoir et être la victime d'une prise d'otage et, la main dans un bac à légume surtout qu'il s’apprêtait à faire une bonne action, Livaï entendit les quelques mots lâchés de manière impudente par, de toute évidence, un membre des brigades qui se trouvait là (il souffla, trouvant là une raison supplémentaire de ne pas baisser sa capuche, la rabattit un peu plus sur son visage).

Ce n'était pas comme si c'était la première provocation qu'il n'avait jamais entendu, mais ses dents grincèrent et il dût se retenir de dire l'évidence même : non mais les gosses étaient plus petits que lui, en avait-elle déjà vu un ? Concentré sur la situation, il se tourna lentement vers les individus et la fille pour évaluer la situation : bon, apparemment, elle portait son équipement tridimensionnel, il pourrait (peut-être) compter sur elle, mais il ne manquerait plus qu'elle ne sache pas s'en servir. Le compte du nombre d'individus dans la boutique était de trois et le caporal chef sut qu'il était urgent de faire quelque chose lorsque le premier attacha la première cliente, une vieille dame à l'allure d'avoir vécu plus que sa vie.

Aha. Jamais. Le caporal chef soupira, priant pour que la nana se mette à réagir aussi et attendit le bon moment.

Dans l'armée et en général, dans l'art de la savate, beaucoup de choses dépendent du temps. Ce fut pourquoi Livaï attendit que le premier larron qui venait d'attacher la vieille dame se dirigea vers lui d'un air tranquille, presque apaisé d'avoir affaire à un enfant. Livaï ne recula ni ne fléchit, ce n'était peut-être pas le comportement qu'un enfant aurait pu avoir, mais il était si concentré que cela aurait presque pu paraître risible.

Après tout, par rapport à des titans dont la taille dépassait ses rêves les plus fous, que valaient trois hommes décharnés dont les mouvements s'esquissaient presque au ralenti ?

Livaï soupira avant de passer à l'action : lorsqu'il fut au plus proche, son genou entra en collision avec l'estomac du premier et il l'assomma littéralement en le fracassant contre un mur. Il envoya son couteau sur le second, le clouant littéralement contre un mur par la main (ses doux cris remplirent le magasin). Quant au troisième ? Volontairement, il le laissa à la fille, prêt à intervenir mais tout de même curieux de voir ce qu'elle pouvait faire.


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Irene Rosenwald
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Dim 23 Jan - 17:04

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Privés d'oxygène #Levoy

C'est à se demander pourquoi Irene tente d'utiliser le dialogue parfois... Parler aux méchants après qu'ils aient détruit tout un village pour leur faire comprendre qu'être méchant, c'est pas bien, ça marche que dans les histoires pour les adolescents. Dans la vraie vie elle ne s'attendait pas à ce que ça marche mais sait-on jamais, elle aimerait autant que possible faire rebrousser chemin aux mauvaises personnes avant de leur passer les menottes, ou devoir passer au massacre. Sur un vieux braquage ce serait dommage d'en arriver à une telle extrémité, mais faire dégager ces crapules au lieu de leur passer les menottes reste une meilleure alternative. Malheureusement c'était bien évidemment un échec, devant les regards froncés des braqueurs ayant clairement l'air de dire "T'es complètement conne ou quoi ?", un profond soupir s'échappait des lèvres d'Irene alors que son regard observait rapidement son environnement. Les personnes présentes, les braqueurs dans les moindres détails et les quelques éléments pouvant lui être utile qu'elle a déjà analysée dès son entrée dans ce magasin. À tout analyser en permanence, on peut facilement s'offrir l'avantage dans ce genre de situation, vu la position des différents braqueurs, il lui suffirait d'un rapide coup de pied au plus proche d'elle pour le mettre à terre.  L'étagère offrant diverses ressources dont une bouteille rangée de bouteilles en verre, ça ferait une bonne arme contondante pour le mettre au tapis sans avoir à dégainer son arme. Quant au deuxième, elle... Bonk. Comment ça bonk ? Avant qu'elle n'ait le temps de réagir, le braqueur le plus proche du môme finit plié en deux puis fracassé contre un mur avant qu'un second se mette à hurler dans tout le magasin de toutes ses forces après s'être pris un surin dans la main.

« Bah merde. Ils déconnent pas les gamins ici. »

Y'en a qu'ont vraiment pas le temps, mais faut quand même admettre qu'un gamin comme ça serait incroyable dans l'armée. Survivre dans un endroit si malfamé doit être compliqué mais en y arrivant, on doit se forger comme jamais en grandissant, ça ferait un malheur à la surface. Peut-être pour ça que les déplacements entre cette ville et la surface soient si restreints, ils doivent flipper des personnes monstrueuses qui se développent ici. Bref, pas le temps d'être impressionnée par un môme qui défonce deux petites frappes, surtout qu'il en reste un et qu'elle aimerait éviter de finir avec un deuxième criminel avec un couteau dans le corps sur les bras. Profitant donc de la diversion que venait de créer l'enfant en éclatant deux d'entre eux, Irene saisit l'occasion pour s'occuper elle-même du dernier. Puisqu'il était tourné vers le gamin qui avait visiblement l'air plus menaçant qu'elle à ses yeux, la femme avançait son pied gauche vers l'avant pour prendre appui sur celui-ci, s'élançant ainsi à toute vitesse vers le braqueur qu'elle rejoint en seulement trois petits bonds. Une fois à portée, son poids se répartit sur sa jambe droite pour lever son pied gauche et venir l'abattre avec force à l'arrière du genou de sa cible, le maîtrisant ainsi au sol un court instant fatidique. Elle pourrait simplement lui fracasser la tête contre l'étagère mais bon, prendre le risque de sacrifier tout un arrivage de bouteilles alors qu'elle peut se contenter d'en détruire une seule... Elle pense aux commerces, la Irene ! Alors dès que les genoux du braqueur heurtent le sol, la femme vient saisir la première bouteille venue pour l'élancer à toute vitesse dans le crâne de sa victime dans un large mouvement horizontal. Le fracas de la bouteille, les morceaux de verre éclatant dans tous les sens, le liquide se répandant partout puis le corps inconscient tombant lourdement au sol.

« Cibles toutes neutralisées ! Mais tu devrais pas prendre de tels risques gamin, ils avaient des armes à feu ! Oh, et désolée pour la bouteille. »

Elle le prend vraiment pour un môme, il avait qu'à être plus grand ! Et de toute façon il y a plus important, dans la ville souterraine, perdre une simple bouteille d'eau ça doit être particulièrement triste mais bon, c'est sûrement mieux que de perdre ses revenus ! En lâchant ce qu'il restait de la bouteille dans sa main, elle vint amener celle-ci dans la veste de son uniforme pour récupérer son porte-monnaie tout en se dirigeant vers la caisse afin de payer le bien détruit.
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