SNK REBIRTH est un forum basé sur le manga Shingeki No Kyojin. L'intrigue se détache de l'oeuvre originale à partir de l'expédition contre le Titan Féminin. 10 lignes minimum - Rp violent toléré.

En ce moment
Erwin Smith est accusé du meurtre de Naile Dork, fait sinistre effectué lors de l'investiture du roi. Destitué de son grade et de son poste de commandement, le meneur du corps d'expédition se retrouve derrière les barreaux en attendant son jugement. En plus d'être assignés au sein des murs, le bataillon d'exploration se retrouve maintenant sans commandant (tout comme les brigades) et la risée de l'armée. Une enquête interne est en cours et chaque soldat doit passer sous le peigne fin de la justice afin de prouver son innocence.
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Coincés dans une soupière # Hanji
Levi
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Mar 30 Mar - 9:57

Ils étaient tous de beaux diables volants, profitant des cieux pour faire des acrobaties remarquables, là où leurs corps pouvaient se tordre à l'infini et leurs muscles lancer de violentes attaques.

Il fallait être rapide, plus rapide que tout, plus qu'un insecte, qu'un putain de moustique pour échapper à leurs grosses mains, éviter les gestes hagards de ces êtres sans âme qui cherchaient à se débarrasser des humains avec autant de facilité qu'eux-mêmes écrasaient les fourmis.

Le sang éclaboussa son visage et brouilla sa vision une demi seconde, un temps beaucoup trop long pour rester sans action.

Livaï n'avait de cesse de bouger, il bougeait tellement vite que sa vitesse paraissait presque irréelle. En revanche, ce n'était pas le cas de tout le monde dans le bataillon, le temps qu'il réussisse à se nettoyer de ce putain de sang fumant, le déviant s'était déjà débarrassé des câbles de deux de ses hommes et les avaient envoyés par terre comme s'ils n'étaient que des petits jouets trop fragiles.

Les corps étaient tombés sur le sol avec un fracas absolu et le titan n'avait pas du tout été ébranlé par le massacre de ces deux hommes, il ne s'était même pas baissé pour les ramasser, pour goûter leurs membres qu'ils ne digéraient même pas.

Un air en colère passa sur le visage du soldat le plus fort de l'humanité et il s'élança. Sa vitesse dépassa un stade, ses mouvements se firent flous et les deux coupables tombèrent sur le sol bruyamment avec un bruit sourd. L'allure sombre, Livaï atterrit par terre en fronçant les sourcils, regardant si d'autres titans étaient susceptibles de se ramener : aucune fumée rouge, il tiqua, tira lui-même une salve pour signaler des morts dans la zone.

Livaï se réveilla en sursaut, hanté par ce souvenir si dense et réaliste de cette expédition du passé, à l'époque où ils pouvaient toujours passer les portes qui les menaient hors des murs. Pendant quelques secondes, il fut bien blanc et se pencha en avant comme s'il avait eu l'envie de vomir, puis se releva sur ses deux pieds, en habits militaires simples.

L'humeur n'était pas au rose, rester coincé ici comme des poulets en fin de vie ne le satisfaisait pas. Même s'il pouvait voir le ciel, cette vie lui en rappelait une autre qui n'avait rien d'agréable. Un peu grognon, Livaï arriva dans le réfectoire. Plusieurs hommes étaient en train de se substenter dans une humeur légère, ce qui le fit encore plus froncer les sourcils.

Sa lèvre se leva légèrement lorsqu'il vit une ligne de poussière bien visible sur une des étagères.
Et c'était un point de ralliement régulier du bataillon d'exploration ? Pourquoi avait-il jamais jeté un coup d'oeil sur le ménage, à vrai dire ? Un excès de confiance ? Nooon, sûrement pas.

Sa tête sa tourna, cherchant une victime toute trouvée en la personne d'Hanji. La trouva. Fallait dire que depuis qu'Erwin était parti en colonie de vacances, elle était censée gérer tout ce petit monde. Alors bon, elle allait encaisser, il était de mauvaise humeur, sale et transpirant de sueur.

« Hey, quat' z'yeux ! Tu m'expliques pourquoi y'a autant de poussière ici ? Tu sais pas diriger tes hommes ou ? », il passa son doigt comme pour amener une preuve en plus.
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Hanji Zoe
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Mar 30 Mar - 19:26
C’était étrange comme la limite entre bonheur et désespoir était mince. Hanji ne se sentait jamais plus heureuse que lorsque les portes s’ouvraient vers l’extérieur et qu’elle pouvait laisser son cheval galoper et dépasser ses camarades, faisant fi des instructions d’Erwin.
Elle n’était jamais plus heureuse que lorsqu’elle faisait une nouvelle découverte sur l’extérieur et étoffait ses connaissances scientifiques. Pas uniquement quand ça concernait les titans, quoi qu’on puisse croire. Certes, rencontrer un titan anormal était fascinant, mais étudier une plante qui ne poussait qu’à l’extérieur l’était tout autant.
Mais son sourire au retour d’une expédition était bien différent de celui trépignant d’impatience qu’elle arborait avant le départ. Parce que ça se terminait toujours de la même manière. Par la mort et le désespoir.
Le vent qui lui fouettait les cheveux quand elle lançait sa monture au galop portait avec lui l’odeur du sang et l’horizon inconnu qui s’étendait à perte de vue était teinté de rouge.
Mais le plus étrange, c’était comme la liberté était addictive, malgré tout le malheur qu’elle impliquait. Hanji ne pouvait que trop bien le constater maintenant que le bataillon était mis à l’arrêt, coincé à l’intérieur.

Plus que l’enfermement, c’était l’inactivité que ne supportait pas Hanji. Elle avait toujours été hyperactive, ayant ce besoin constant d’occuper son esprit. A défaut d’avoir une quelconque mission, elle s’était plongée dans le travail et dans les recherches. Ce n’était pas nouveau de la voir s’enfermer dans son laboratoire mais c’était d’autant plus compliqué de trouver des études intéressantes sans aucun titan sous la main. Si seulement ses pauvres bébés qu’étaient Sawney et Bean n’avaient pas été froidement assassinés. Heureusement qu’elle n’était jamais à court d’inventivité. Et la paperasse ne manquait pas non plus, maintenant qu’Erwin était en prison et que le bataillon se retrouvait dans une situation aussi précaire. Elle était débordée. La brune ne saurait dire depuis combien de temps elle était enfermée dans son laboratoire. Elle ne devait sa survie qu’à Moblit qui lui apportait ses repas et la forçait à avaler au moins une bouchée et boire de l’eau malgré ses plaintes. A en oublier de dormir, elle s’était finalement endormie sur son bureau et avait été réveillée par son ventre qui criait famine. Peut-être qu’il était temps d’aller avaler quelque chose de décent.

Quelques soldats tournèrent la tête vers elle à son entrée fracassante dans le réfectoire. C’était inhabituel qu’il y ait encore quelques attroupements à cette heure-ci mais compréhensible au vu du manque de missions. La brune s’empressa d’aller se chercher un plateau de nourriture avant de se laisser tomber sur une chaise, entamant distraitement son repas. Son visage s’éclaira en avisant l’arrivée de Livaï. Depuis combien de temps ne l’avait-elle pas vu ? Probablement pas longtemps mais elle perdait le compte des heures lorsqu’elle travaillait. Tout sourire, elle lui fit de joyeux signes de la main. Quoique, en voyant le regard qu’il posa sur elle, elle regretta presque de s’être fait remarquée. Presque car rien de ce qu’il ne lui dit ne sut estomper son sourire. Elle le côtoyait depuis suffisamment longtemps pour être immunisée face à sa mauvaise humeur. Au contraire, elle rejeta la tête en arrière en riant.

- Diriger des hommes et diriger le ménage sont deux choses différentes, Livaï ! Et la propreté, je te la laisse volontiers.

Plissant les yeux, elle observa l’homme avec plus d’attention. Il avait une sale tête. Eh bien, comme ça ils étaient deux. Elle non plus n’était pas sous son meilleur jour. Sa queue de cheval était encore pire qu’à l’accoutumée, un vrai tas de nœuds, les cernes sous ses yeux étaient énormes et elle avait encore la joue collante de bave -oui elle bavait en dormant, un problème ?-.Mais son franc parler eut raison d’elle.

- T’as une sale tête, commenta-t-elle. Elle lui épargna la question “est-ce que ça va ?” parce que personne ne pouvait aller bien après un tel échec. Le souvenir des morts était encore trop présent. Par ce constat, elle voulait simplement lui donner l'occasion de rebondir et d'en parler s'il le souhaitait, bien qu'elle en doute fortement, il n'était pas du genre à se confier. Elle poursuivit. Tu veux manger quelque chose ?

Pour accompagner sa proposition, elle lui tendit négligemment son morceau de pain. Et il était plus que probable qu’il le refuse, d’autant plus qu’elle avait déjà croqué dedans mais il faut croire qu’elle ne retenait pas les leçons.
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Levi
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Mer 31 Mar - 21:58

Tant étaient morts, tant étaient tombés devant lui, leurs corps décharnées, déchirées puis piétinés par plus grand qu'eux.

Il y avait dans ce regard un vide absolu, la manifestation de la lassitude ou la colère, comme un ressentiment intense qui ne demandait qu'à éclater. Si les autres mangeaient en riant, discutant, les joues plus ou moins rouges, le visage du petit homme était fermé, limite inquiet. On distinguait cependant dans ses traits tirés l'appréhension de l'enfermement dans une caserne qui ne lui rappelait que trop les sous-sols, le deuil récent de toute une partie du bataillon et la rage d'être coincé dans le mur sans Erwin.

« Tch. », fit-il comme seule réponse à Hanji, courte, mais il ne se gênerait pas pour la tacler dès qu'il le pourrait sur autre chose.

Ce n'était pas une défaite, juste leur manière de communiquer, piquante et incendiaire. Peu auraient eu le privilège de parler de la sorte au caporal sans se prendre un pied dans la figure (d'ailleurs, ça arrivait régulièrement à Hanji, mais elle était aussi tenace qu'une tique).

« Et toi tu pues. Tu veux que je t'assomme de nouveau pour te laver ? », déclama-t-il comme s'il s'agissait d'une poésie particulièrement bien rythmée, une phrase aux accents de bas-fonds et à la vitesse bien huilée.

Depuis tout à l'heure, Livaï avisait le bout de pain qu'elle lui proposait, examinant sous toutes ses faces ce morceau de nourriture en contact avec tant de bactéries qu'il en était déjà à moitié malade. Blanc.

« Tch. »

Puis, sans aucune gêne, se servit dans la marmite de trois soldats paisiblement attablés là pour déjeuner. Il mordit dans le bout de poulet, affamé, les fusillant du regard pour voir s'ils avaient quelque chose à y redire.

Non, de toute évidence, il aurait été sans doute suicidaire de le faire, autour du caporal s'était élevée une ambiance mortifère et explosive. Il eut tôt faire de mâcher les restes de l'oiseau et rangea consciencieusement l'os dans un coin de la pièce servant manifestement à évacuer les déchets. Même affamé, on ne changeait pas Livaï.

Légèrement et volontairement provocateur, il revint vers Hanji. Ils devaient parler, tous les deux. Ils devaient trouver une raison pour se retrouver tous les deux, apporter le sujet des rebelles discrètement, sans Erwin.

Et ça l'emmerdait profondément, mais la seule raison pour se retrouver seul avec Hanji, c'était sûrement.

« Putain, tu schlingues la mort Hanji ! Non mais c'est pas possible quoi ! Bouge-toi le derche, y'a même pas de négociation à ça ! », hurla-t-il en commençant à la tirer derrière lui.
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Hanji Zoe
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Ven 9 Avr - 20:42
Nullement vexée par la remarque sur son odeur corporelle, les lèvres d’Hanji commençaient même à se tordre en un sourire qui se figea aussitôt à la question rhétorique qui suivit. Elle grimaça plutôt et porta instinctivement une main à l’arrière de sa tête. La bosse n’était plus là mais le souvenir persistait. Voyant Livaï dédaigner le morceau de pain, elle le mâchonna pensivement. Bien que la remarque était sarcastique c’était presque pas complètement une mauvaise idée. Elle pointa distraitement Livaï avec sa cuillère.

- Hmm, tu sais, sans la partie “je me fais assommer” c’est presque une bonne idée.

Elle aurait une bien meilleure hygiène si quelqu’un se chargeait de la laver. Si elle pouvait juste s’endormir et pouf se réveiller propre. Mais s’endormir de manière naturelle et pas à cause d’un objet contondant. Non, c’était définitivement une mauvaise idée. Et actuellement, elle préférait concentrer son énergie sur engloutir son repas au plus vite plutôt que sur de telles réflexions. Parce qu’elle doutait que Livaï abandonne si facilement et qu’elle voulait au moins pouvoir terminer son premier vrai repas depuis trop longtemps. Heureusement pour elle, il semblait qu’il ait lui aussi besoin de se sustenter puisqu’il était parti se servir. La brune dut retenir un ricanement à la vue des regards apeurés des soldats à qui il avait volé la pitance. Dans d’autres conditions, elle se serait certainement empressée de venir lui faire la morale et elle aurait eu l’air de tellement s’amuser qu’on aurait pu se demander si son but était de défendre les soldats ou d’embêter Livaï.

Elle préféra cependant s’abstenir, elle n’avait pas le cœur à ça. Malgré la situation précaire, Hanji restait étonnamment souriante mais c’est parce qu’elle fonctionnait ainsi. Pour autant, son insouciance avait des limites et elle ne pouvait pas juste agir comme si tout allait bien alors que ce n’était pas le cas et qu’Erwin n’était pas là. Et sur les nerfs comme il l’était, Livaï devrait avoir encore moins la patience de la supporter, si elle pouvait s’éviter un coup de pied dans la figure. Le voyant revenir vers elle, elle avala bruyamment sa dernière bouchée de nourriture, se tapotant la poitrine pour faire passer le morceau de pomme de terre avant de se lever précipitamment, comme si elle était prête à fuir. Et elle l’était mais elle n’en eut pas le temps puisque Livaï était déjà en train de la tirer vers lui, vociférant à propos de sa puanteur. La brune remua dans tous les sens pour échapper à sa prise, en vain.

- Laisse-moi au moins finir mon repas, Livaï !pleurnicha-t-elle. Si on me retrouve morte de faim, ça sera ta faute ! J’écrirais ton nom avec mon sang dans mes derniers instants pour qu’on puisse me venger !

Et c’était stupide parce qu’elle avait déjà terminé. Certes, si elle en avait eu l’occasion, elle aurait pris le temps de lécher son assiette sans aucune élégance, mais ce n’était franchement pas indispensable. Sauf qu’elle ne serait pas Hanji si elle ne se plaignait pas. Ses protestations se transformèrent très vite en un brouhaha incohérent, parlant de comme Livaï était impitoyable et qu’il n’allait pas la laver mais la noyer et que si personne ne l'arrêtait, ils auraient tous sa mort sur la conscience. Pourtant, personne ne les interrompit et ils préférèrent même les ignorer. En fait, c’était une scène plutôt habituelle et malgré ses cris, la brune semblait plus proche de rire que de pleurer. Elle finit néanmoins par se lasser lorsque Livaï réussit à la tirer hors du réfectoire.

- Eh, tu me traînes pas vraiment aux bains, hein ?marmonna-t-elle maintenant qu’ils étaient loin des oreilles indiscrètes.

Elle n’était pas stupide non plus et avait conscience qu’une conversation sérieuse s’imposait. Sauf que les deux pouvaient aller ensemble et il avait peut-être réellement l’intention de la forcer à se laver. Maniaque comme il l’était, ça ne serait pas étonnant de sa part.
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Levi
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Ven 16 Avr - 22:10

La main serrée sur l'épaule de Hanji, il la traînait dans les couloirs de la pris-du quartier général du bataillon d'exploration. On pouvait entendre sur leur passage les vociférations de sa camarade, les regards un peu effrayés de leurs hommes qui n'osaient pas trop intervenir, contrastant avec l'air décidé du caporal chef, lui décidé à ne pas lâcher ces vêtements trop sales qu'il traînait.

Hanji n'était pas un poids plume, mais ce n'était jamais pire qu'un titan (sans pour l'odeur). Sans aucune forme de pitié, Livaï la traîna sur une bonne dizaine de mètres, faisant abstraction de ses formes qui raclaient le sol, pouvant potentiellement lui faire du mal.

Mal ? Livaï n'y pensait pas, ce n'était pas dans l'ordre de ses priorités, et de toute façon, Hanji était suffisamment équipée pour qu'il n'ait à le penser.

Ils savaient bien tous les deux que ce n'était qu'une petite comédie qui ne durerait pas. Une comédie courte et bien huilée au cours de laquelle Livaï montrerait un visage impitoyable et cruel, et où Hanji aurait le rôle du gentil petit agneau. Un conte où le plus faible se faisait manger – d'ailleurs, elle n'avait pas l'air de comprendre qu'il comptait à nouveau l'emmener aux bains.

S'arrêtant quelques secondes, il se pencha vers elle pour lui glisser à l'oreille un :

« Non mais tu pensais qu'on n'y allait pas ? », avant de la relever de force comme on pouvait le faire d'un bête prisonnier puis la conduire, main sur l'épaule forçant la marche jusqu'à la douche salvatrice.

Ils n'avaient que peu de pas à faire, ils y arrivèrent donc rapidement. Livaï se dépêcha de fermer la porte à clé, fourra ladite clé dans sa poche et se plaça devant la fenêtre, empêchant toute sortie par sa seule présence. Faux sourire aux lèvres, seulement moqueur, Livaï se frotta les mains, puis croisa les bras, s'adossant légèrement à la fenêtre.

« J'attends ? », dit-il tout en penchant la tête. « Si t'es coopérative, je fermerai même les yeux. Si tu fais des histoires, en revanche, j'pourrais en venir aux mains, mais tu le sais bien, ça, non ? »

D'un air menaçant, le caporal chef se rapprocha de sa collègue. Il l'aimait bien, Hanji, c'était sa camarade la plus ancienne et précieuse du bataillon. Si ce n'était l'odeur, sa seule présence, ses expériences, leur permettraient d'avance considérablement dans leur lutte, il en était persuadé.

Il se mit à son niveau, feignant de la forcer à retirer sa chemise.

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