Il faisait chaud ce jour-là, un beau samedi de juillet ou d’août, il ne se souvenait pas bien. Le soleil était haut dans le ciel et baignait les alentours de son manteau de lumière. Par chance, une petite brise soufflait en ce jour, soulevant quelques petits nuages de poussières ça et là, ce qui permettait d'équilibrer la chaleur de ce début de matinée. Assis sur un des toits, Arndt et ses amis soldats contemplèrent la ville. Si vivante, les enfants riant aux éclats et jouant dans la rue, les vieillards se racontant de bonnes vieilles anecdotes et autres histoires. Une journée banale à l'intérieur des murs, en somme. 

L'humanité semblait si paisible. Pourtant, qui aurait pu savoir ce qui allait se passer. Aujourd'hui. Ce jour maudit, funeste, qui sera à jamais gravé d'une pierre blanche. Après quelques minutes, l'escouade fut appelée sur un des murs pour une tâche complément futile qu'il n'est pas important de préciser (l'auteur n'avait en réalité pas d'idée, mais il est sûr que votre imagination débordante saura combler ce vide.) 

La brise se transforma en vent, dont certaines bourrasques étaient plus que violentes. Arndt et son escouade  faisaient le tour du mur. C'est alors qu'ils croisèrent d'autres soldats dans le sens contraire, dont un adolescent d'une quinzaine d'années, les cheveux noirs et le regard plein de détermination (sans doute un personnage secondaire non ? Un certain Éren machin chose.) De là-haut les cinq soldats (Arndt ainsi que quatre autres soldats) observèrent l'ensemble de la ville et furent subjugués par sa beauté.

- Les gars, vous vous rendez compte ... Demanda le jeune homme à ses amis.

- De quoi Arndt ? Répondirent-ils à l'unisson.

- Eh bien. Ça doit faire cinq fois qu'on fait le tour du mur et on n'a toujours pas pas trouvé le gradé qui nous a envoyé ici. On devrait arrêter, je commence à avoir mal aux pieds, en fait. Dit-alors le jeune soldat.

Les soldats se regardèrent dans le blanc des yeux. Effectivement, ils venaient de faire plusieurs fois le tour de l'enceinte pour rien. Ils n'avaient rencontré personne. Ils venaient alors de perdre quasiment deux heures pour ça, alors qu'ils auraient pu faire beaucoup de choses plus utiles pendant ce temps, se furent alors deux heures de perdues à jamais. Quel gâchis... Arndt dégaina alors une de ses épées et la pointa vers le monde extérieur, ce fameux monde extérieur ! Si mystérieux, si dangereux, mais si attirant. "Un jour je les tuerai tous ! L'humanité vivra encore et toujours ! J'en fais la promesse." Lança-t-il à haute voix, comme un serment.

Les autres furent un peu surpris de tout ça, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait. Mais d'un accord commun, ils étaient presque sûr qu'Arndt souffrait de déshydratation à cause d'une insolation d'où la raison de ses propos incohérents. Mais d'un seul coup, une explosion fendit l'air près d'eux et l'air fut envahi de fumée. Ils furent projetés en arrière. Grâce notamment à leur grande qualité en matière de manœuvre tri-dimensionnelle, ils purent facilement s'accrocher au mur. Que s'est-il passé ? Non... NON ! Pas encore... Il est revenu !

Armes en mains, Arndt se jeta sur son ennemi, sa proie. Aujourd'hui, il devient le chasseur ! Se servant de son matériel, il vint à la rencontre de l'Ananas colossal, se tenant devant le mur. Il fixait Arndt de... et bien.. heu... ses yeux ? Il était jaune, si jaune. Un jaune qui voulait tout dire, un jaune renfermant toute l'horreur de ce monde, un jaune tout droit sorti des enfers pour avaler le maximum d'âmes. Arndt n'arriva pas à détacher son regard de cette créature, cette créature au délicieux gout sucré. Aujourd'hui, il ne pouvait plus lui échapper... Comme il y a cinq ans. Cinq ans déjà. Cette fois, il allait lui régler son compte. Une bonne fois pour toute.