SNK REBIRTH est un forum basé sur le manga Shingeki No Kyojin. L'intrigue se détache de l'oeuvre originale à partir de l'expédition contre le Titan Féminin. 10 lignes minimum - Rp violent toléré.

En ce moment
Erwin Smith est accusé du meurtre de Naile Dork, fait sinistre effectué lors de l'investiture du roi. Destitué de son grade et de son poste de commandement, le meneur du corps d'expédition se retrouve derrière les barreaux en attendant son jugement. En plus d'être assignés au sein des murs, le bataillon d'exploration se retrouve maintenant sans commandant (tout comme les brigades) et la risée de l'armée. Une enquête interne est en cours et chaque soldat doit passer sous le peigne fin de la justice afin de prouver son innocence.
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Ca commence bien { Bastian
Levi
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Levi



Sam 22 Jan - 18:00

Rester ici au milieu de ces ordures était une torture, chaque jour qui passait mettait ses nerfs plus à vif, il devenait plus irritable, violent, vulgaire. Ses mains devenaient dures, pourtant, il se relâchait, sa figure se crispait, ses sourcils se fronçaient.

Il y avait quelque chose d'impossible dans la situation dans laquelle ils étaient, à la limite de braver les autorités, à abandonner Erwin pour se précipiter dehors avec quelque équipement dans les bras des titans.

Levi aurait volontiers commandé une équipe de la sorte, de fiers aventuriers partant en dehors des murs, pour sentir dans le travers de leurs lames la nuque roide des titans.

Il ne le ferait pas, ce ne serait une surprise pour personne, pourtant, il gardait toujours l'espoir, quelque part, de recevoir un mot, une note de la part d'Erwin, un commandement. Levi était loin de rester inactif, il agissait lui-aussi, il réunissait ses troupes, continuait à les former et surtout pensait persuader d'éventuels investisseurs. Jamais il ne remplacerait Erwin, mais au moins, l'immobilisme pourrait cesser.

Cette journée si longue que l'étaient les précédentes, Levi tentait. Ses pas l'avaient entraîné non loin des prisons, il n'était mandaté de personne, mais son statut ou ses mots piquants pouvaient parfois aider (même si au fond de lui-même il n'y croyait plus, il savait bien que les gardes postés là le connaissaient bien, ils devaient même avoir des instructions toutes particulières à son sujet.)

Le caporal-chef s'était donc arrêté pile au niveau des soldats, sans doute d'un garde inférieur à lui. Il s'en était suivi un salut, puis Levi avait décliné la raison de sa visite (comme d'habitude).

Sur un malentendu, ça pouvait passer.

Et aux fiers hommes de lui couper le chemin. La scène pouvait éventuellement paraître cocasse, et pourtant elle ne l'était pas. Il fallait dire que ce petit homme paraissait peu impression face à ces deux soldats armés. Les mots tranchants qui sortaient de sa bouche ne les effleuraient pas et celui qui était à droite s'était mis à parler à son tour.

- Nous vous avons déjà dit que vous ne pouvez pas le voir, Caporal-chef Levi. Vous n'en avez pas l'autorisation, mais vous le savez. 

« Tsk, je ne vous demande pas la lune, merde ! Je ne vais pas lui ouvrir la porte ou je ne sais quoi ! Je veux juste voir s'il est vivant, vivant, vous m'entendez ? C'est trop facile, hein, de couper les ponts comme ça, j'en sais rien, bâillonnez-le ou attachez-lui les mains, je m'en branle, conduisez-moi à lui ! »

L'homme de gauche haussait un sourcil et se rapprocha de celui de gauche pour lui souffler quelques mots à l'oreille. L'énervement se lisait sur la figure, le recul évident de Levi traduisait sa nervosité en réaction de ces messes basses.

- Partez, Caporal-chef, ou vous finirez dans une prison différente à celle-là.


La main de Levi attrapa ce que l'on supposait être un poignard, derrière son dos, son corps entier se fléchit. Il y avait maintenant si peu entre lui et Erwin, juste ces deux branques. Qu'avait-il réellement à perdre ?
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Bastian Anderson
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Bastian Anderson
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Sam 22 Jan - 21:11
“Et que cela vous fasse réfléchir.” La voix du caporal  s’éleva dans l’obscurité de la prison, froide comme l’acier des barreaux de la cellule. Il devait jouer le rôle du méchant, ici, mais il n’avait guère à se forcer, étant donné le mépris que l’homme dans la cellule lui inspirait. Un cas typique, vraiment. Un idiot qui se croyait au-dessus des lois et se permettait de perturber encore plus l’ordre du Mur Sina, qui déjà avait été bien secoué à cause des attaques des rebelles. Ce n’était pas parce que la population était vulnérable que c’était tolérable de venir cambrioler un commerçant. Si riche soit-il. Et pourtant, les trois déesses savaient à quel point il détestait les riches. Les nobles, les bourgeois. Ils l’écœuraient.

Bastian retint une grimace alors qu’il s’éloignait de la cellule. Peut-être était-ce de la jalousie, peut-être pas.  Mais il savait qu’il détestait parler aux bourgeois et nobles qui semblaient le juger inférieur parce qu’il avait rejoint l’armée, alors même que parfois ils requéraient ses services.. La richesse n’impliquait pas toujours une bonne éducation hélas, il avait eu l’occasion de le remarquer plus d’une fois. Mais hélas, la paye qu’il pouvait recevoir n’était pas forcément maigre.

En passant, il ne put s’empêcher de jeter un œil à Smith. Toujours en vie, le fabuleux Major du Bataillon, mais il avait l’air d’avoir besoin d’un bon rasage. Etait-il coupable de l’assassinat de Dok ou non ? Une part de lui, naïve, vertueuse, voulait croire au système judiciaire et dire que s’il était en prison, ce n’était pas pour rien ; l’autre trouvait que le timing du meurtre, si proche des attaques des rebelles, était douteux, et que peut-être quelqu’un voulait porter un coup au bataillon.  Au fond était-ce son affaire ? Il avait ses ordres quotidiens à exécuter, des opportunités à saisir. En d’autres termes, les affaires du Bataillon ne le regardaient pas.  Sauf s’il était effectivement dissous et que certains de ces excentriques rejoignaient les Brigades. Ca, ça serait amusant à voir, certainement.

Mais ses rêveries furent interrompues par le bruit d’une dispute, à l’entrée.

“Allons messieurs, du calme.”

Les deux gardes se retournèrent immédiatement, effectuant un salut réglementaire, accompagné d’un “Caporal Anderson ! ”. C’était bien les deux qu’il avait vu en descendant avec sa “proie” du jour, s’il pouvait parler ainsi, qui l'avaient déjà salué ; mais une petite dose de respect supplémentaire, ça ne faisait pas de mal.

“Quelle est la signification de tout ceci ?” interrogea-t-il, froid comme à l’accoutumée ; à peine plus aimable que la porte de la prison qu’il venait de quitter.
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Levi
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Levi



Dim 23 Jan - 11:52

Parce que Levi était très honnêtement prêt à rejeter ces connards un peu plus loin dans la prison et les assommer de ses mains. Le poignard pouvait servir à couper des gorges, mais son manche pouvait également avoir une fonction bien pratique. Il était dur et silencieux, plus que le son de leurs têtes se fracassant contre les murs de la prison alors qu'il les y poussait. Levi se foutait de finir à son tour en taule ou d'être recherché par les soldats de sa majesté : il fallait avouer que ça suffisait, il était même prêt à passer à l'action lorsqu'un troisième soldat s'ajouta à l'équation.

Le ton de la voix lui était bien connu, un peu acide, un peu prétentieux, un rictus apparut à ses lèvres en constatant que ce connard ne s'adressait même pas à lui, ne l'avait sans doute même pas vu, pas baissé le regard vers sa silhouette.

Quel enfoiré, ce n'était pas comme s'il était petit, ou n'avait pas gagné ses galons au fil du temps.

« Caporal Anderson. », prononça-t-il durement comme s'il peinait également à admettre qu'un autre que lui avait le rôle de caporal. (enfin, lui-même avait un grade un poil plus haut, le seul qui existât sans doute au sein de l'armée, Anderson pouvait donner aller se torcher)

Il ne voyait pas en quoi Anderson pouvait régir la prison ou même donner des ordres à ses hommes. Le mieux, assurément, serait qu'il dégage sa tête blonde de l'horizon, pour qu'il se retrouve face à ces deux-là et son plan initial. Ses yeux le fusillait du regard, mais il savait que l'autre caporal était coriace, aussi bien dans sa cours que (sans doute) dans le désir de lui nuire. Il fallait dire que si on l'avait fait courir autant, lui-même détesterait l'individu qui avait causé ça, et si leurs positions hiérarchiques respectives ne lui permettaient plus de le poursuivre, sans doute opterait-il pour des phrases tranchantes et le fait de le bloquer, juste ici, si proche de Erwin.

Levi rangea la lame dans l'arrière de sa ceinture, sentant qu'il serait bloqué un long moment, alors que le premier garde se tournait vers Anderson pour lui glisser un quelconque :

- Le caporal-chef Levi tente de nouveau de passer. Il se fait insistant, nous pensions l'escorter ailleurs pour quelques jours, avec tout le respect que nous lui devons.

Levi tiqua, puis s'avança. Il arrivait à peine au menton du premier garde, mais il lui aurait été bien facile de le mettre hors d'état de nuire.

« Je vous demande juste cinq minutes pour voir si le major tient sur ses deux pattes arrières. Et toi, « Caporal », depuis quand te mêles-tu de ce genre de choses ? »
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Bastian Anderson
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Bastian Anderson
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Dim 23 Jan - 14:12
Et à peine dépassa-t-il les deux gardes, que son regard tomba sur une vieille connaissance, qu’il aurait préféré ne pas revoir de sitôt, mais qu’il ne pouvait pas décemment ignorer. Le caporal-chef Levi, bras droit et surtout âme damnée d’un certain Major qui croupissait derrière les barreaux.

“Caporal-chef Levi.” salua-t-il de la tête. Ah, il comprenait mieux la situation à présent. Le chien bien dressé voulait voir son maître, sauf que la prison était bien gardée. Bastian lui-même n’avait eu l’autorisation d’y aller qu’à cause de sa proie du jour. Mais autorisation ou non, il restait Caporal, et avait quand même un poil d’autorité sur ces simples soldats -assez pour les inciter au calme, du moins. Mais bon ça, Levi n’avait pas besoin de le savoir. Bastian, en toute honnêteté, se contre-foutait de l'opinion de la mascotte du Bataillon.

“Vous pensez vraiment pouvoir contraindre le Caporal-chef Levi d’aller quelque part ?”  Il leva les yeux au ciel, sidéré de tant d'audace. “Vous ne manquez pas de courage. Malheureusement, le courage ne fait pas tout.”  Levi avait des capacités dépassant largement le commun des mortels. Même à deux, ces gardes n’avaient absolument aucune chance, et finiraient au sol avant qu’ils n’aient eu le temps de dire “Ouf.”. Enfin de façon générale. On ne pouvait pas nier que les soldats du Bataillon avaient du courage, sans doute, mais ça n’empêchait pas un certain nombre de soldats de disparaître au cours des expéditions. Alors bon. Non, le courage (ou la témérité dans ce cas-là), ne faisait définitivement pas tout.

Mais voilà que Levi lui adressait une pique, bien onctueuse, pour lui faire comprendre qu'à son avis, il ferait mieux de se casser. Ah, il aurait bien aimé, sauf que Levi avait oublié un détail assez essentiel.

“Peut-être que ça vous a échappé, mais vous et ces deux gardes bloquez la sortie, juste sous mon nez, donc ça devient légèrement mes affaires.”  répliqua-t-il, aussi piquant que le caporal-chef. Il voulait jouer à ce jeu ? Eh bien, Bastian pouvait jouer aussi. “ Je ne prétends pas avoir la moindre autorité dans cette prison.” (et il le regrettait bien) “mais j’avais un prisonnier à amener ici, voilà tout. Et voilà qu’en sortant, j’entends le bruit d’une dispute, pardonnez-moi de vouloir calmer le jeu.”  Et c’était déjà bien assez. Hein. “La situation est déjà assez tendue sans avoir à rajouter une dispute inutile.”  HEIN. “Toujours est-il, le Major Smith est sous haute surveillance et ne peut recevoir de visite. Pour sa propre sécurité, en outre.”  Il ne savait même pas s’il avait assez d’accréditation pour lui rendre une visite, alors. “Et il a l’air d’aller raisonnablement bien. Il aurait bien besoin d’une douche et d’un coup de rasoir, ceci dit.” Et voilà. Les gardes auraient pu au moins donner cette information, pour que Levi soit content et déguerpisse de là. Il n'avait rien à faire là, lui non plus. Qu'il aille donc ronger son frein au QG du Bataillon d'exploration.
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Levi
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Mar 8 Fév - 22:25

Sous haute surveillance, mon cul. Il aurait pu la forcer autant qu'il le voulait, cette haute surveillance. Cela ne le gênait pas pour tiquer haut et fort, adressant un regard de mépris vers le beau blond qui n'était Erwin Smith.

Il n'était guère nouveau que Levi remettait en cause tout ce que l'autre caporal disait. Si l'un était le soleil, l'autre symbolisait clairement la nuit, la survie ou la fuite. (peut-être une vie de tristesse également, ds larmes qui étaient déjà sèches à force de voir ses amis partir).

Alors, du Caporal Bastian, il se souvenait de ses amis. Étrangement, il ne s'agissait pas de mauvais souvenirs même si ils ne vivaient pas très bien. Il se souvenait des fuites, des bastons, du sang sur ses vêtements. Des voyous qu'il avait tué après qu'ils aient martyrisé Isabel. Il avait été violent, ils avaient volé, ils avaient été recherché par des gens comme Bastian.

Hormis le fait qu'il le jugeait (gratuitement en plus) et le traitait mentalement de connard, on ne pouvait pas dire que Bastian l'avait véritablement été lorsqu'il avait vécu dans les bas-fonds. En soit, Levi avait conscience qu'il avait fait son taf, de manière parfaitement subjective et sans tenter de s'affranchir des ordres de ses putains de supérieurs, certes, mais on y pouvait rien.

« Arrête de dire des banalités que je sais déjà, t'as l'air de te tourner les pouces, suis-moi. Et j'm'adresse pas à vous, les bidasses. »

Il n'avait en aucun cas la capacité de pouvoir ordonner quelque chose à un autre caporal, d'une autre faction que la sienne, en plus. Il ignorait déjà les deux imbéciles qui ne voulaient pas s'écarter de sa route, lui permettre de voir, de parler à son objectif.

S'en éloigna de deux pas, sûr de lui, sûr que les deux enfoirés ne l'attraperaient pas pour lui faire subir une nuit très peu plaisante dans la paille loin d'Erwin, et combien même, il aurait eu la satisfaction d'avoir fait glisser cette insulte dans ses lèvres (et la satisfaction d'être un peu violent, si on l'emmenait de force, ce serait au moins ça). Maintenant, l'autre devait pouvoir se faufiler, être à sa hauteur. Ce n'était pas tellement qu'il avait envie de parler avec lui, plutôt qu'il voulait lui poser des questions sur Erwin.

Comment il allait, si il avait ouvert la bouche, même pour prononcer quelques paroles incompréhensible au commun des mortels. Ce connard d'Erwin qui faisait du souci à tout le monde.

« Merde, tu viens ? J't'offre une bière, me semble pas qu'on soit parti sur de très bons termes tous les deux, ça tombe mal, j'ai besoin de te parler. »

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Bastian Anderson
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Bastian Anderson
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Sam 22 Oct - 18:46
Durant toutes ces années où Levi - le caporal Levi- avait été pour ainsi dire l’espoir du Bataillon, le blond l’avait toujours détesté. Il pouvait reconnaître ses capacités ainsi qu’il venait de le montrer, il n’empêchait qu’il détestait le personnage. Il détestait qu’il ait grandi dans la Cité Souterraine, pour devenir ensuite la coqueluche de l’armée. Bastian détestait que pendant ses années de jeune recrue où il effectuait le sale boulot, Levi l’ait fait tourner en bourrique chaque fois qu’il mettait le pied dans la Cité. Lui et son duo de rigolos, là..Le simple souvenir de ces moments honteux le mettait en rogne.


“..Excusez-moi? Au nom de quelle autorité ?” Sarcasme, toujours. Il ne pouvait pas vivre sans. Parce que oui, ancien criminel ou non, il aimait ne pas être commandé de la sorte par quelqu’un d’un rang plus ou moins équivalent. Il n’était pas un bidasse, ni son subordonné. Alors vraiment. “Et je n’apprécie guère vos insinuations.” Il ne faisait pas que glander, non merci ! Il s’occupait encore un peu de sa paperasse ; et il glandait déjà moins que le pauvre Bataillon coincé dans son QG, en attendant une sentence qui allait bien vite tomber.

Alors peut-être par mauvais esprit, il resta à sa place, soufflant. Il aurait eu envie de fumer, pour oublier un peu cette rencontre ô combien désagréable. Déjà que ramener l’autre tocard en prison avait été une expérience..Merveilleuse. C’était loin d’être sa partie préférée de son travail. S’il y en avait une, d’ailleurs.

Il était fatigué, parfois. Fatigué de son travail, de sa vie entre les murs, fatigué de la médiocrité ambiante. Il en avait assez de de ses subordonnés qui étaient, pour reprendre l’expression consacrée, bêtes et méchants. L’armée n’attirait pas les chandelles les plus brillantes, ça c’était sûr..

“Par les trois déesses, me voilà flatté !” Blam. “Une invitation du Caporal Levi lui-même ! J'arrive tout de suite !”
             
Il fallait ajouter que Levi, justement, semblait avoir besoin de lui..et rien que pour ça, il était curieux de venir. Il se doutait de ce qu’il allait demander ; il ne fallait pas être un génie pour deviner que cela aurait rapport avec Erwin Smith, de près ou de loin. Mais quand même...Que Levi admette avoir besoin de lui, c’était agréable.
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