Livaï Ackermann
Informations
Nom Complet :: Livaï Ackermann
Surnom :: ...Essayez toujours, vous n'avez pas intérêt.
Age :: 30
Genre :: Masculin
Profession :: Bataillon d'exploration, caporal chef
Rébellion :: Livaï n'est pas un rebelle. Il les méprise même de tout son être, détestant l'air de délation qui s'est abattu sur la ville il y a peu.
Pour lui, l'arrestation de Erwin est un coup monté de leur part, s'il peut les abattre un par un, il le fera.
Si on lui propose un poste parmi les rebelles, Livaï dira oui, sa flegme fera de lui un excellent agent double, pour mieux s'infiltrer et les défaire (outre Erwin, il ne les aime pas, ce sont de sales lâches, sans doute pires que les titans car dans leurs murs). Lors de l'arrestation d'Erwin, Livaï a continué d'être Livaï. Il a cru en son chef et fera sans doute son possible pour le délivrer. Cet objectif est devenu prioritaire à ses yeux et il y arrivera, peu importe le temps qu'il mettra pour le faire.
Avatar :: (www) Physique
Atypique, c'était bien un mot qui le définissait.
À la vue de ce petit homme, peu imposant ne serait que par son regard, noir de chez noir, on aurait cru que cette demi-portion, ce nain, serait capable d'abattre des titans à la chaîne.
Et pourtant, la dextérité du caporal-chef Livaï n'était plus à prouver. Malgré ses un mètre soixante, comme s'il s'était arrêté de grandir à cause du manque de ressources pendant son adolescence, le caporal compensait habilement de par son acrobatie, ses brusques envolées, ses fresques qui en impressionnaient plus d'un.
On le disait surdoué, il se contentait de hausser les épaules sans dire un mot, savant très bien ce qu'il était : bosseur, attaché à la vie, il ne cessait de travailler pour en arriver là où il en était, travaillant sans relâche ses abdominaux, ses muscles et son art du combat.
Des cicatrices jonchaient son corps, chacune lui rappelant comme un avertissement comment il avait frôlé la mort de près, qu'il était en vie. En vie. Et pourtant, à sa mine dépressive et son haussement de sourcil patibulaire, il n'inspirait pas vraiment la sympathie.
Ses vêtements lui allaient comme un gant. Il ne quitta jamais le col qu'il arborait en toute circonstance.
Non, vraiment, lorsqu'il était dans le ciel, avec la cape verte du bataillon, ses cheveux aspirés par l'air, dégageant leurs côtés rasés, Livaï avait l'air d'un boulet de canon.
Et il l'était.
Caractère
On ne pouvait pas dire que Livaï était aimable, non.
Il était cynique, doté d'un humour noir relativement improbable, était impoli, rude, bagarreur, violent. Il grognait quand ça lui chantait, jurait, crachait parfois (à l'extérieur), parlait franchement, sans doute un peu trop, ce qui pouvait entraîner de fâcheux dérapages.
Lorsqu'il faisait quelque chose, il ne le faisait pas à moitié, ce n'était pas le genre d'homme à procrastiner, ni à ne dire le fond de ta pensée « bouge-toi le cul sac à foutre » faisait aisément partie de son vocabulaire, tranchant avec sa prestance incroyable sur le champ de bataille, ses sauts et sa durée de vie irréaliste.
Et pourtant, Livaï tenait à ses hommes, tenait à leur vie, à la survie de l'humanité, c'était juste qu'il ne l'exprimait pas beaucoup. Parfois, lorsqu'il y avait une situation passablement drôle, le bout de sa lèvre se courbait vers le haut comme s'il faisait un incroyable effort pour changer d'expression. Sinon, il ne perdait son sérieux en toutes circonstances.
Les titans lui faisaient de la peine. Il était loin de les considérer comme ses paires, les abattait sans y réfléchir à deux fois. À la guerre comme à la guerre, c'était tuer ou être manger.
Militaire, il avait appris à obéir aux ordres, plus encore d'un homme qu'il respectait et qui avait prouvé maintes fois ses compétences, le Major Erwin Smith. Il avait conscience de son grade et savait garder son calme dans certaines situations périlleuses, savoir donner des responsabilités et des compétences à ceux qui les avaient – ça aussi, c'était le rôle d'un chef.
Livaï avait été perturbé par la perte soudaine de son escouade. Il croyait au potentiel de ces hommes et même si, quelque part, il savait. Il savait et c'était pour cela qu'il travaillait encore plus dur, encore plus fort pour ces hommes. S'il ne riait pas parfois, s'il ne prenait pas part à toutes ces plaisanteries, s'il gardait son sérieux, c'était aussi parce qu'il avait des responsabilités. Avec le statut de héros, de surdoué qu'il avait, un poids, un rôle lui incombait. Il l'assumait, il fallait bien quelqu'un pour le faire.
Mais Livaï ne rirait pas, il n'avait pas le cœur à cela. À ses côtés, il y avait tous ses compagnons tombés au combat, à gauche, à droite, sous ses pieds, chaque jour. Sa résolution de se battre pour les vivants était d'autant plus forte.
Histoire
Travailler, travailler, ne jamais se relâcher.
Ne pas rester sur ses lauriers,
Sinon c'était la mort.
Aussi bête. Que ça.
C'était quelque chose que de voir un de ses camarades se faire broyer la tête. Écraser par une masse gigantesque, au point où tous ses organes internes explosaient. Autre chose que de le ramasser, sentir cette matière molle (pourtant douce) salir ses vêtements, sa peau, ses sens.
L'odeur de la mort était terrible.
Elle avait quelque chose de répugnant en soit, c'était comme une odeur d'intérieur de corps humain fermentée, les mouches et tutti quanti en accompagnement. Parfois, lorsqu'on les retrouvait, ils étaient là depuis des jours, abandonnés pour le bien des précédentes expéditions, là à contempler la nature, ce monde qui leur appartenait enfin maintenant qu'ils en avaient franchi la porte.
Parfois, il se plaçait devant eux, fragiles silhouettes endormies, et pensait.
Jamais longtemps. Se relâcher, c'était la mort, c'était devenir comme eux. Il fallait penser à l'entraînement, jour et nuit, ne pas faiblir, faire les bons choix, choisir ses hommes.
Parfois, lorsqu'il regardait le ciel, Livaï Ackermann se posait des questions. Lorsqu'il était couvert de sang, jonché au milieu d'une dizaine de carcasses de titans, il n'en avait aucune en tête, il était pris sous le feu de l'action, obnubilé par cette seule décision qui lui semblait fiable : sauver l'humanité.
Sauver l'humanité, combattre pour elle, tel n'avait été son leitmotiv, aussi loin qu'il puisse s'en souvenir, et pourtant...
Lorsqu'il y pensait vraiment, il n'avait jamais un enfant.
Ou plutôt si, juste au sens biologique du terme. Ses maigres souvenirs remontaient quand sa mère était encore vivante. Elle, il ne l'avait jamais vraiment connue. Elle était tombée malade à force de travailler pour la nourrir, c'était d'ailleurs sûrement la première leçon qu'il avait retenue de sa vie.
Ne compte pas sur les autres, où ils mourront.
Sa mère était morte. De faim ou de maladie, il ne savait pas. Lui suivrait bientôt, il était dans un drôle d'état. N'avait personne. Ne voyait pas pourquoi il s'en sortirait si c'était pour voir le monde qu'il y avait dehors.
Lorsque Kenny était entré, il n'avait plus rien. L'homme n'était pas venu seul, il avait aussi emmené l'espoir et, aussi vide qu'il l'avait été, de nature lasse, le squelette adossé au coin de la pièce commença à revivre très lentement. Apprit de son paire la violence, et violence devint sa vie. Fit ses preuves pour l'amour ? Désirait-il vraiment l'amour ? De son modèle.
Kenny l'abandonna et il se retrouva de nouveau seul.
Un enfant seul dans les bas fonds n'a pas vraiment d'espoir de survie, mais Livaï avait tout appris de Kenny. Comment se battre, semer ses poursuivants, déjouer une embuscade, sortir le dernier souffle de la gorge d'un homme. Il était seul.
La ville des profondeurs semblait aussi obscure que sa propre vie, toujours distant avec les gens, leur gratifiant un regard noir et en colère.
« Hey, tas de merde ! », semblait être une interjection récurrente chez lui. « Hey connard tu m'écoutes !? »
La vie dans les bas quartiers étaient dures, pas agréable, il comprit vite qu'aussi fort qu'il l'était, il ne s'en sortirait pas sans des compagnons. Il les choisit avec attention, ça ne suffit guère à la moitié de périrent dans les conditions de vie du ghetto.
L'air dur qui ne quittait le visage de Livaï se renforça, il se concentra sur les quelques éléments restants.
Plus tard, alors qu'il fut sorti de là, au sein du bataillon, il se dit que toute sa vie devait être une farce. Bon gré mal gré, il s'était retrouvé engagé de force au sein de l'armée, Smith impressionné par sa faculté à manier l'équipement tridimensionnel, par ses techniques de combat, malgré cette épuisante manie à dépenser bien trop de gaz.
Il restait donc criard, insultant, un connard, parfois. Sombre évidemment. Attentif à ses hommes malgré tout, comme s'il en était de sa nature de se soucier des vies humaines.
Il est étrange de parler de ce que Livaï ressentait en voyant l'extérieur, lui qui avait toujours été étouffé par un si petit enclos souterrain. Étrange de voir son corps se contorsionner, véritable acrobate, tournoyant lui-même pour trancher la nuque d'un titan. Parfois, il était mû par une énergie irréelle qui le poussait à faire des choses inouïes, à maîtriser l'équipement tridimensionnel comme personne.
« Hansi, c'est dégueu je te comprends pas ! ! », vinrent capter ses oreilles. Assis esseulé à une table, son regard s'égara lentement vers la droite pour capter Hansi et un type du bataillon (probablement un nouveau) en pleine discussion sur la présence des colosses que Hansi retenait captifs. La discussion portait apparemment sur les expérimentations (ou tortures d'après le soldat) subites. « Non mais c'est indigne ! Tu imagines s'ils ont vraiment mal ? »
La main de Livaï frappa durement la table, sa bouche se déforma dans une grimace.
« Si t'as un truc à redire aux travaux de Hanji, deviens major. Ou ferme ta gueule, sac à merde. », susurra-t-il tout en le contemplant du haut l'homme. Ne daigna même pas se lever, de toute façon, à quoi bon ? Même s'il était intervenu, Hanji Zoe savait très bien se défendre.
...Ce fut avant que son rire ne remplisse la salle où ils se substantaient, que Livaï ne fronça encore plus les sourcils. Curieux de le dire, mais cette débile avait calmé en deux secondes l'ambiance tendue qui régnait ici. Elle lui tapota l'épaule, lui dit un « merci, mais j'avais pas besoin de ça. », puis offrit quelques bonnes rasades de vin à l'assemblée.
L'incident fut oublié dans les méandres de l'alcool.
La vie au sein du bataillon se passa de la sorte, mouvementée, trop pressée.
Il pensait qu'il aimait ça.
La vie aurait presque pu être monotone jusqu'à ce qu'ils sauvent les miches d'Eren, jusqu'à ce qu'il lui écrase son pied en pleine figure et qu'ils en obtiennent la garde complète.
Comme si la situation n'était pas assez compliquée, le Major avait décidé de passer quelques temps au noir et les laissait donc sans commandement. Enfin, sans...Livaï se ferait un plaisir de redresser tous ces neuneus qui oseraient faire ne serait-ce qu'un pas de travers et aller dans le sens inverse des volontés d'Erwin.
Derrière l'écran
Pseudo :: Pouet
Age :: entre 20 et 30 :')
Code du règlement :: Muhahaha, et bah siiii Comment avez-vous connu SNKR :: Une recherche sur google.